THE Spotmatic.
L'archétype du SLR 35mm. Le Spotmatic est sorti en 1964, il est le premier reflex de Asahi à disposer d'une cellule interne. Finie la mesure séparée! Il faut simplement mettre la cellule sous tension à l'aide du bouton "SW" sur la gauche de l'objectif, ce qui ferme le diaphragme de l'optique (si celle-ci est automatique) et ajuster l'ouverture et la vitesse pour mettre l'aiguille du viseur droite. La mesure se faisant à diaphragme fermé, elle permet aussi de juger la profondeur de champ. Le SP succède donc au SV qu'il modernise et fiabilise. Ses successeurs seront le SP II qui ajoute une griffe flash et le SP F qui permet la mesure à pleine ouverture avec les SMC Takumar équipés d'ergots spécifiques. Suivront les Electro-Spotmatic, ES et ES II qui introduiront l'obturateur électronique.
Pourquoi j'aime cet appareil:
-Parce qu'il a juste ce qu'il faut, vitesse, diaph, une cellule et un retardateur. Pas besoin de plus.
-Parce qu'il est robuste, une vraie construction tout métal, une sensation de qualité unique dès la première prise en main
-Parce qu'il est beau. Bonnes proportions, lignes épurées et agréables. Da plus, mon exemplaire noir a une jolie patine. Le sac TP en cuir souple est doublé de velours bleu marine avec une petite poche pour une pile de rechange.
-Parce qu'il fonctionnera toujours, même par grand froid quand les piles et accus rendent les armes, sa pile n'alimente que le posemètre dont on peut se passer avec un peu d'expérience. De plus, c'est un des rares appareils à avoir un circuit de mesure en pont, ce qui élimine les influences des tensions de pile différentes. là ou un Canon FTb (par exemple) devra utiliser des piles Zn Air qui ne durent pas longtemps pour garder une mesure fiable sous peine de sous-exposition, le spotmatic sera toujours juste, avec une simple pile 394, la même que celle des montres Swatch.
Pourquoi je pourrais moins l'aimer:
-Le verre de visée est assez sombre, avec le 50mm f1.8, ça va. Mais par exemple avec le SMC Takumar 135/3.5, ça devient délicat de mettre au point.
-Le changement d'optiques M42 est fastidieux. Bien placer l'optique, tourner jusqu'à choper le filet et encore deux tours pour le serrer. J'arrive à changer rapidement un Canon FD mais dois m'arrêter avec le spotmatic :(
Pourquoi j'aime cet appareil:
-Parce qu'il a juste ce qu'il faut, vitesse, diaph, une cellule et un retardateur. Pas besoin de plus.
-Parce qu'il est robuste, une vraie construction tout métal, une sensation de qualité unique dès la première prise en main
-Parce qu'il est beau. Bonnes proportions, lignes épurées et agréables. Da plus, mon exemplaire noir a une jolie patine. Le sac TP en cuir souple est doublé de velours bleu marine avec une petite poche pour une pile de rechange.
-Parce qu'il fonctionnera toujours, même par grand froid quand les piles et accus rendent les armes, sa pile n'alimente que le posemètre dont on peut se passer avec un peu d'expérience. De plus, c'est un des rares appareils à avoir un circuit de mesure en pont, ce qui élimine les influences des tensions de pile différentes. là ou un Canon FTb (par exemple) devra utiliser des piles Zn Air qui ne durent pas longtemps pour garder une mesure fiable sous peine de sous-exposition, le spotmatic sera toujours juste, avec une simple pile 394, la même que celle des montres Swatch.
Pourquoi je pourrais moins l'aimer:
-Le verre de visée est assez sombre, avec le 50mm f1.8, ça va. Mais par exemple avec le SMC Takumar 135/3.5, ça devient délicat de mettre au point.
-Le changement d'optiques M42 est fastidieux. Bien placer l'optique, tourner jusqu'à choper le filet et encore deux tours pour le serrer. J'arrive à changer rapidement un Canon FD mais dois m'arrêter avec le spotmatic :(
Introduction | 1964 |
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Retrait | 1970 |
Type | SLR |
Format de film | 24x36mm sur cartouche 135 |
Obturateur | Plan focal à rideaux |
Vitesses | Mécaniques, 1s à 1/1000 | Déclenchement externe | Filetage de déclencheur souple |
Retardateur | Mécanique ~10s |
Monture d'objectifs | M42x1 |
Posemètre | CDs intégré |
Alimentation | 1x 394 |